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Un nouveau traitement – la thérapie cellulaire pourrait doubler l’espérance de vie des malades de l’amiante

Date : 15/03/2019

Le CHRU de Lille participe à une étude européenne pour développer la thérapie cellulaire pour traiter les victimes atteintes d’un mésothéliome pleural.

Cinq pays européens ( la France, les Pays-Bas, la Belgique, la Grande-Bretagne et l’Italie ) participent à une étude scientifique et médicale concernant un nouveau traitement par la thérapie cellulaire.

Cette technique consiste à prélever des cellules du système immunitaire ( par une prise de sang ) de les rééduquer et de les stimuler pour lutter contre le mésothéliome.

Elles sont ensuite réinjectées au patient, en cinq fois, sur une période de trente semaines.

L’immunothérapie et maintenant la thérapie cellulaire constitue une avancée importante pour les victimes de l’amiante et en particulier celles atteintes d’un mésothéliome.

Le mésothéliome, que l’on appelle aussi le cancer de l’amiante, parce que dans au moins 90% des cas la contamination par l’amiante est prouvée, fait 1000 nouvelles victimes par an et nous ne sommes pas encore arrivés au maximum annuel, le mésothéliome ne se déclarant que 20 à 40 ans après l’exposition.

L’étude ne fait que commencer, elle va porter sur 230 patients, répartis dans les cinq pays participants et les résultats seront obtenus dans trois ans.

« L’hypothèse de cette étude est que le traitement par la thérapie cellulaire permettrait de doubler l’espérance de vie des victimes atteintes de mésothéliome sans que le traitement ne soit trop contraignant pour le patient » selon le Professeur Scherpereel du CHRU de Lille.

Le Docteur Dominique Michel COURTOIS, Président de l’Association, interrogé par des journalistes, estime que cette nouvelle thérapie cellulaire constitue une avancée importante pour les victimes de l’amiante.

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